Trois mois après la disparition du vol AF 447 entre Rio et Paris, le BEA (Bureau d'Enquête et Analyse), chargé de l'enquête technique, a annoncé que les recherches devraient reprendre à l'automne.
Le premier mois de recherches suivant le crash n'avait pas permis de retrouver les boîtes noires de l'appareil. Une seconde phase de recherches menée par le navire océanographique de l'Ifremer le « Pourquoi pas ? » s'était elle aussi avérée infructueuse.
Question
En quoi une nouvelle phases de recherches pourrait réussir là où les précédentes ont échoué? De plus les balises des boîtes noires n'émettent plus aucun signal depuis longtemps.
La racine carrée
La première phase des recherches était focalisée sur la recherche des boîtes noires et plus particulièrement des balises acoustiques dont elles sont équipées. Les moyens mis en œuvre (Sondes de l'IFREMER, Sous-marin Emeraude, Towed Pinger Locator fournis par l’US Navy entre autres) étaient donc des moyens "passifs" de détection. Leur but était de détecter (d'entendre) le signal provenant des boîtes noires.
La prochaine phase de recherche sera probablement similaire à la seconde, mais avec beaucoup plus de moyens. On ne cherche plus directement les boîtes noires mais les débris de l'avion au fond de l'eau. Pour cela on utilise des moyens "actifs" de détection comme le sonar actif (il existe aussi des sonars passifs). Le principe consiste à émettre une impulsion sonore puis à relever et analyser l'écho de cette impulsion sur les objets qu'elle rencontre. La présence d'un objet métallique peut ainsi être détectée.
Les difficultés seront cependant les mêmes que précédemment : l'étendue de la zone de recherche, la profondeur de l'Atlantique sur cette zone et le relief sous marin.
Pour plus d'informations : page du BEA dédiée au vol AF 447
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